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Projet humanitaire Aurora pour UWC: voici les trois projets finalistes

Projet humanitaire Aurora pour UWC: voici les trois projets finalistes

Après un processus de sélection extrêmement rigoureux, nous sommes ravis d'annoncer les noms des trois établissements UWC dont les propositions de projets ont été retenues pour participer à la dernière étape du projet humanitaire Aurora pour les collèges et lycées UWC.  Les finalistes chanceux sont : Waterford Kamhlaba UWC of Southern African au Swaziland, l’UWC Robert Bosch College en Allemagne et l’UWC Mahindra College en Inde. Le réseau international UWC adresse ses félicitations à ces équipes pour leurs idées exceptionnelles, leurs projets et leur passion. Les trois équipes de projet seront désormais invitées en Arménie pour participer à la sélection finale qui se déroulera à la fin du mois de mai.
Le projet humanitaire Aurora pour les collèges et les lycées UWC (AHP) vise à encourager les élèves de tous ces établissements scolaires à mettre en place ou développer des actions sociales qui traitent des questions humanitaires géographiquement localisées et en phase avec l’esprit du collège ou du lycée en question. 
 
L’AHP fait partie de l’Initiative Humanitaire Aurora qui a été créé pour sensibiliser le public aux questions humanitaires et s’inspire des histoires de bravoure, de survie et de compassion qui se sont déroulées pendant le génocide des Arméniens. Désireuse de célébrer la force de l'humanisme et de la générosité, un siècle plus tard l'Initiative humanitaire Aurora souhaite reconnaître les projets qui font preuve d’un dévouement pour atteindre un impact significatif. Depuis 2017 elle inclue l’AHP pour se concentrer sur les collèges et les lycées du réseau UWC.
 
« Là où je travaille à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), je vois des propositions de projets pour des transactions de plusieurs millions de dollars effectuées régulièrement par des entreprises internationales. Je suis sincèrement hyper impressionnée par la qualité des projets que j’ai vus en tant que membre du jury de présélection pour le projet Aurora » a déclaré Nandita Parshad, directrice générale énergie et ressources naturelles à la BERD, membre du conseil d’administration international de l’UWV et membre du jury de présélection de l’AHP. « La qualité des idées, l’exposé des propositions, la budgétisation et l’ambition étaient au-dessus des standards que l’on peut attendre de la part d’élèves du secondaire. C’est alors que j’ai dû me rappeler que je n’avais pas affaire uniquement à des élèves du secondaire lambda mais à des élèves extraordinaires et hautement motivés de l’UWC ! ».
 
15 collèges et lycées de l’UWC ont participé à la première édition de l’AHP. Leurs propositions de projets portaient sur un large éventail de questions humanitaires identifiées à proximité de leurs écoles et proposaient souvent des collaborations étroites avec les communautés locales. Chacune des équipes devait présenter un budget de projet détaillé indiquant comment il dépenserait le fonds alloué par le prix pour les trois, six et douze mois à venir dans le cas où l’emporterait.
 
Les propositions soumises ont été évaluées en fonction de six critères, qui orientent tous les projets vers un changement positif : créativité, autoréflexion, engagement, qualité de la recherche, durabilité et impact.
Les équipes de projet devaient être constituées d'au moins quatre élèves actuellement scolarisés dans un établissement de l'UWC, ainsi qu'un ancien élève de l'UWC à titre consultatif et un membre du personnel. Les membres du jury de présélection ont été particulièrement impressionnés par le niveau d'engagement, de dévouement et de passion manifesté par tous les membres des équipes de projet.
 
Driek Desmet, associé principal de McKinsey & Co, membre du Conseil de l'UWC ainsi que du jury de présélection de l'AHP, a déclaré : «Tous les projets Aurora reflètent l’excellence de l’UWC. Notre mission de contribuer à un monde meilleur est formidable - mais agir dessus est une autre paire de manche. Ce que j'ai aimé dans chaque projet, c'est la façon à laquelle les élèves ont été à l’écoute de la communauté qui les entoure pour comprendre ce qui pourrait faire une différence durable. Ils l'ont ensuite transformé en quelque chose de pratique qui peut aider à changer des vies ; ce qui n’est pas facile du tout, sinon il aurait déjà existé ailleurs. Enfin, ils ont créé des projets avec un effet multiplicateur. C'est un véritable entrepreneuriat social. Le cœur, l’âme le cerveau de tous brillent à travers les projets et j'espère sincèrement que tous les projets seront transformés en activités pérennes de service dans les établissements ».
 
Les trois équipes finalistes sont désormais invitées à présenter leurs projets aux Dialogues Aurora qui se tiendront à l’UWC Dilijan le 27 mai 2017. Le lauréat sera annoncé le même jour et se verra attribué la somme de 4 000 € pour le développement et le financement de son projet.
 
Nous félicitons les trois équipes de projet finalistes ainsi que tous les collèges et lycées de l’UWC qui ont participé à ce concours ! Comme le jury de présélection a exprimé dans leurs lettres aux équipes participantes : «Nous avons été très impressionnés par la qualité, la créativité et le large éventail d'activités proposées dans les projets et comment ils démontrent la volonté de changer le monde en un meilleur endroit pour vivre. En examinant ces propositions, nous avons eu un véritable sentiment de fierté en voyant la motivation pour le changement des étudiants, du personnel et des membres de la communauté UWC ainsi que leur dévouement à œuvrer pour un monde meilleur ».
 
Voici les trois finalistes.
 
UWC Waterford Kamhlaba: Cette équipe s’est penchée sur la question de l'inégalité entre les sexes et le traitement inégal des femmes et des filles au Swaziland en concevant BraveGirl Camp, un camp d'une semaine pour les filles swazies de 15-18 ans des zones urbaines qui espère donner des opportunités aux futures femmes dirigeantes du Swaziland. BraveGirl Camp vise à « adopter une approche holistique de l'autonomisation des filles, en commençant par un regard sur les objectifs personnels et la santé et en et en se dirigeant vers une focale sur le monde extérieur des médias et de l'environnement ».
 
Les étudiants ont pu compter sur les conseils d'experts de Waterford Kamhlaba et de l’ancien élève de l’UWC Kgomotso Magagula : «Kgomotso a une expérience de première main sur la manière dont une jeune femme doit se conduire dans une société hostile à l’idée de femmes émancipées. Sa compréhension de la culture swazie a contribué à façonner notre approche quant à la façon dont nous pouvons présenter le projet au public, maintenir un sens de la sensibilité et générer un intérêt sans offenser le peuple swazi", a déclaré l'équipe. Les sujets abordés dans les ateliers des camps incluent des préoccupations personnelles telles que les amitiés féminines, les médias et l'image corporelle, ainsi que des conseils pratiques tels que l'importance du sommeil, des conseils d’entretien à la prévention du VIH / SIDA. En plus d'aider les filles qui fréquentent le BraveGirl Camp, les membres de l'équipe ont trouvé l'expérience encourageante : «avant de travailler sur Girl Rising Week et BraveGirl Camp, je n'avais jamais réalisé ce que je pouvais accomplir ou dans quelle mesure mes idées étaient réellement utiles ».
 
UWC Robert Bosch College: Le projet DoGood est axé sur un sujet proche du cœur de la communauté RBC de l'UWC: les crises des réfugiés et la recherche d'un avenir plus durable. Le projet propose d'aider les réfugiés de deux façons: d'abord en fournissant une plate-forme en ligne sur laquelle les réfugiés peuvent vendre leurs propres produits faits à la main puis en les aidant à acquérir une éducation, des qualifications et une formation professionnelle. Ce projet vise à aborder les questions environnementales parallèlement au développement des compétences des personnes à travers le recyclage. Ces produits artisanaux seront à la fois d’un faible coût et respectueux de l’environnement. 
 
 «Cela aidera les réfugiés non seulement à vendre ces produits et à gagner de l'argent, mais aussi à s’intégrer dans la société et à trouver un emploi», a déclaré Mohamed, un des étudiants de l'équipe. "En outre, l'un de nos plans futurs est de former ces réfugiés à être maitres de la plateforme, afin qu'ils acquièrent des compétences en informatique et augmentent leurs chances d'emploi. Cela aidera ces réfugiés à changer le point de vue de la société à leur sujet". L'initiative travaille avec d'autres organisations, telles que Paritaetische, l'un des plus grands organismes fédéraux de l'Allemagne d'initiatives d'auto-assistance dans le domaine du travail social. Mme Katarina Beckman, conseillère des anciens élèves, a souligné que son éducation à l'UWC lui a inculqué un «grand sens de l'engagement envers le service», tandis que l'étudiant de première année Haider a déclaré : «Nous travaillons sur l'un des problèmes humanitaires les plus urgents et nous avons besoin du soutien de l'Initiative humanitaire Aurora pour sensibiliser la population à l'aide aux réfugiés dans le monde entier».
 
UWC Mahindra College: Le projet Kriyā Iron vise à traiter la question de l'anémie dans les villages ruraux qui entourent le collège, en s'appuyant sur le travail effectué par Kriyā, un programme créé en 2013 qui permet aux femmes défavorisées de développer leurs compétences par des activités de plein air. L'équipe a trouvé une solution spécifique à l'anémie grâce aux lingots Lucky Iron FishMC, développés à l'origine au Cambodge placés dans de l'eau bouillie avec quelques gouttes de jus de citron. Les lingots sont fabriqués à partir de matériaux recyclés et ont une durée de vie allant jusqu'à cinq ans.
 
L'objectif à long terme, cependant, va au-delà de cette solution pratique. Il entend faire avancer le débat sur la nutrition et la santé des femmes plus généralement et de permettre aux femmes d'améliorer leur propre santé. Les étudiants ont trouvé l'expérience instructive et ont indiqué qu’elle leur avait fait changer profondément leur perception : « Lorsque l'équipe de Kriyā a commencé à discuter de la carence en fer et de l'anémie, il m'a été difficile de comprendre à la fois le manque d'accès à l'information et la nourriture riche en fer que beaucoup de familles disposent dans ce domaine. Comment ne pouvaient-ils pas comprendre l'importance du fer dans leur alimentation ? Et pourquoi se priver de consommer des aliments plus nutritifs ? Je continue d’apprendre à aborder ces questions avec une attitude mêlée d'humilité, de respect et une dose d'idéalisme ", a déclaré Kathryn, l'une des étudiantes membres de l'équipe.