La communauté internationale s’accorde massivement (70 %) qu'il incombe aux organismes internationaux de résoudre la crise mondiale des réfugiés, mais un sondé sur deux pense que la communauté internationale a tourné le dos aux Syriens. Le public ressent de la compassion envers les réfugiés, mais la moitié d’entre eux seulement aideraient les réfugiés syriens s’ils le pouvaient, et la plupart mettent en doute leur capacité de réellement pouvoir bouger les lignes.
En dépit de l'inertie et du cynisme, le grand public perçoit l’acte d’aider comme une marque d'honneur. 71 % du public interrogé éprouvent un grand respect pour les personnes qui se rendent dans les zones de conflit pour fournir une aide humanitaire et 69 % estiment que les travailleurs humanitaires doivent faire preuve de beaucoup de courage pour fournir de l’assistance humanitaire aux personnes qui en ont le plus besoin, en dépit des risques qui se présentent. Lorsqu’il s’agit d’évaluer leur propre sens de responsabilité, 49 % de ceux qui se sont abstenus de toute action l’auraient fait en raison de préoccupations au sujet de la façon dont leur contribution financière serait utilisée.
Le grand public s’accorde dans l’ensemble sur les facteurs qui favoriseraient la prise de mesures supplémentaires :
- Un sens précis de responsabilité individuelle d’aider
- Une transparence en ce qui concerne l’utilisation des dons
- La création d'une communauté mondiale qui récompense ceux qui fournissent une aide humanitaire
Plus d’informations sur le premier Index Humanitaire Aurora annuel ici.